Une réelle prise en charge holistique du Post-partum
La dépression post-partum ne doit pas être confondue avec le « baby-blues », même s’ils ont de nombreux symptômes en commun tels que les sautes d’humeur, les pleurs ou l’hypersensibilité. En effet, les symptômes de la dépression post-partum persistent généralement au-delà du baby blues, qui lui est un état passager qui disparaît spontanément, tandis que la dépression post-partum nécessite souvent un suivi psychologique ou médical. L’enquête nationale périnatale de 2021 révèle des chiffres saisissants :
– La part des femmes ayant consulté un professionnel de santé pour des difficultés psychologiques en cours de grossesse est en augmentation (8,9 % en 2021 contre 6,4 % en 2016).
– Les données révèlent que 16,7 % des femmes présentent une dépression post-partum dans les 2 mois suivant leur accouchement
N’OUBLIONS PAS QUE CES DONNEES EXCLUENT LA PAROLE DES FEMMES QUI N’ONT PAS OSE PARLER ET TEMOIGNER DE LEUR MAL ETRE ! LES CHIFFRES REELS SONT DONC BIEN PLUS CONSEQUENTS QU’ON NE LE CROIT.
De nombreux facteurs traumatiques autour de l’accouchement peuvent favoriser un mal être intense et être à l’origine aussi bien d’un baby blues que d’une dépression post-partum : un accouchement avec un travail très long (plus de 10 heures), le sentiment de solitude profond lors de l’accouchement, un accouchement compliqué et douloureux (hémorragie de la délivrance, sensation de se voir mourir, etc.), le stress chronique pendant la grossesse, un manque de soutien pendant la grossesse et l’accouchement puis lors de l’arrivée du bébé, un événement perturbateur récent, des actes qualifiés de violences gynécologiques lors de l’accouchement, grossesse pathologique, non désirée, le deuil périnatal …
La liste est longue ! Et chaque ressenti est subjectif.
Au cabinet Voyage en Mères, je vous propose d’écouter ensemble votre corps et votre esprit, afin de comprendre les signaux qu’ils vous envoient.
Pour ce faire, de nombreux outils sont à votre disposition !
Je souhaite allaiter, je me questionne sur un futur allaitement, ou je rencontre des difficultés avec mon allaitement
Je suis l’heureuse maman d’une petite fille, Louve.
J’ai eu la chance de réussir mon allaitement grâce à de nombreuses lectures personnelles et une consultation avec une Consultante en lactation dans ma maternité qui a pu répondre à toutes mes questions. Je me sentais « armée » pour tester cette belle aventure lors de notre première rencontre avec Louve. Mon accouchement s’est très mal passé, et l’allaitement a sauvé mes premiers moments en tant que maman. J’ai pu découvrir les joies, les avantages et le confort de l’allaitement. Mais à la maternité, une fois bébé parmi nous, le personnel soignant défile en chambre, et personne ne tient le même discours sur les positions, les douleurs, les fréquences de tétées … J’arrive à installer mon allaitement grâce à une énorme persévérance, le soutien de mon compagnon, et une volonté farouche de ne pas avoir de remords. J’ai repris le travail tout en poursuivant mon allaitement, non sans mal. J’ai allaité pendant 1 an, et j’ai expérimenté les proches et leurs doutes, les médecins non compréhensifs ou pire encore, désinformés ! Les prises de têtes sur les quantités à congeler, à décongeler, l’introduction des aliments solides, les mastites, les montées de lait au travail, l’employeur récalcitrant, l’angoisse de la reprise … Mais l’allaitement a été la plus belle expérience de ma maternité !
J’ai souhaité devenir conseillère en lactation par amour pour cet acte physiologique et passionnel entre une mère et son enfant, et après avoir vu les soucis et échecs d’allaitement de proches qui n’ont pas eu de suivi, d’information ou de soutien. Je me suis formée à l’Ecole du Bien Naître de Sonia Krief par l’intermédiaire d’une formidable Consultante en Lactation travaillant à la Maternité Jeanne de Flandres de Lille.